Pourquoi la communication par mail crée-t-elle des malentendus ?
Beaucoup d’entre vous ont sans doute déjà vécu des malentendus suite à l’envoi d’un mail ou au cours d’un chat. Cela est généralement dû à une mauvaise interprétation...
Beaucoup d’entre vous ont sans doute déjà vécu des malentendus suite à l’envoi d’un mail ou au cours d’un chat. Cela est généralement dû à une mauvaise interprétation...
L’étude des émotions et leurs expressions, depuis Darwin (1872), ne cesse de connaître de nouvelles connaissances. Cela notamment par le développement des neurosciences et aussi grâce aux multiples études faites dans le cadre de pathologies ou lésions cérébrales. Celles-ci nous montrent notamment l’effet des lésions de certaines parties du cerveau sur nos processus cognitifs et aussi sur la capacité à mobiliser les muscles de nos différentes parties du corps et la manière dont cela peut affecter l’expression des émotions. Ces études montrent parfois des choses qui étaient insoupçonnées auparavant.
Régulièrement, dans mes formations de managers, je reçois la question « faut-il remercier les collaborateurs et leur donner de la reconnaissance » ? Dire merci pour certains managers serait perçu comme un aveu de faiblesse et d’encouragement à la paresse. Certains managers restent convaincus que pour diriger les collaborateurs et ouvriers, il faut être dur, autoritaire, donner des sanctions, etc.
La notion de développement personnel a souvent une connotation négative en entreprise. Sans doute, cette perception est liée au fait que cela implique justement quelque chose de personnel et que l’entreprise n’a rien à y faire ni à investir...
Le mépris est la dernière émotion de base que nous parcourons. Elle a été ajoutée aux six précédentes par Paul Ekman quelques années après avoir publié sa description des 6 premières (1972). Il étendra d’ailleurs la liste à 15 émotions (qui ont une expression faciale ou vocale unique) en 1999.
Après avoir découvert comment étudier et décrire les expressions faciales des émotions, nous nous attardons sur chacune des émotions de base. Le dégoût est lié à ce que nous rejetons, ce dont on n’a pas le goût. Aussi bien dans un sens biologique (alimentation) que dans un sens culturel (valeurs, esthétique, …). Le dégoût est une émotion qui déclenche de fortes réactions corporelles.
La tristesse est une émotion dont la manifestation peut être subtile. Il est donc important de pouvoir la repérer, même parfois derrière un « faux » sourire. Il n’est pas rare d’être triste et de sourire à un proche, comme pour partager cela. Cela est comme un sourire de gêne et peut être d’appel. Ce sont les sourcils et aussi l’absence de pattes d’oie qui vont montrer la différence avec un sourire de joie.
La peur est une émotion très archaïque et complexe dans ses variantes. Elle est liée à nos mécanismes de survie. Elle est la résultante d’une activation de l’amygdale qui survient en cas de danger, de menace. Cela va déclencher la cascade du stress : fuite, lutte ou inhibition
Après avoir découvert comment étudier et décrire les expressions faciales des émotions, nous allons nous attarder sur chacune des 7 émotions de base et ensuite sur d’autres émotions (dites sociales) souvent rencontrées en relations interpersonnelles (honte, culpabilité, sympathie, ...). Parmi les 7 émotions de base, la joie est la seule qui est une émotion clairement positive.
La colère est en général très facile à repérer. Elle met en jeu un abaissement des sourcils du côté intérieur (AU4) et cela crée un pli typique entre les yeux : la ride du lion. Il y a différents niveaux de colère allant de la simple contrariété à la rage. La bouche montre parfois les dents et les yeux sont fixes et pénétrants.
