Comment passer du brainstorming au Mind Mapping

Nous avons vu précédemment que les fondements du Mind mapping sont basés sur les associations de mots et d’images et l’utilisation de nos deux hémisphères cérébraux (gauche et droit).

Dans cet article, nous allons voir comment passer du simple brainstorming, vu dans l’article précédent, au Mind Mapping.

Si nous reprenons l’exercice que nous avons fait avec le brainstorming de mots sur le « Bonheur », nous pouvons maintenant aller plus loin.

En effet, si nous donnons à nouveau une minute pour chacun des 10 mots, cela va nous donner de nouveaux mots et des associations vers le deuxième et troisième niveau, voire plus.

Cet exercice montre une fois de plus que cette manière de penser irradiante est très efficace pour stimuler notre créativité et réveiller notre mémoire par les associations.

Le fait d’avoir tout sous les yeux à chaque instant stimule notre cerveau qui est lui-même organisé de cette même manière ramifiée. C’est un avantage sur la pensée linéaire.

C’est le principe de la pensée irradiante.

Pour passer au Mind Mapping, il faut passer par l’étape des IFC, les idées-forces-clés, ou mots-clés. Ce sont comme les chapitres d’un livre, les catégories, les mots-clés qui rassemblent diverses idées ou autres concepts.

Par exemple, dans l’exercice fait ci-dessus, pour créer un Mind Mapping sur le Bonheur, nous devrions d’abord identifier les IFC importantes pour nous. Par exemple : famille, loisirs, profession, santé, etc.

Les IFC vont donner une autre approche, plus complète, plus vaste que le brainstorming qui, lui, est parti dans quelques directions seulement.

Il est possible de reprendre le travail à plusieurs reprises si de nouvelles catégories (IFC) apparaissent.

Les IFC permettent de donner une hiérarchie dans la structure. Ces IFC sont des mots-clés et/ou des images-clés. Ce squelette de base va permettre la réflexion et les associations. Les idées secondaires et tertiaires vont alors suivre assez facilement et harmonieusement.

Il ne faut pas trop d’IFC (7+/-2), car notre mémoire à court terme ne retient que de 5 à 9 informations en moyenne. Donc le MM qui compte ce nombre de branches sera plus facile à mémoriser.

Selon l’objectif du Mind Mapping, il est possible d’utiliser des cartes mentales types avec des questions de base. Par exemple : Qui ? Que ? Quoi ? Où ? Quand ? Comment ? Combien ? Pourquoi ?

Ou encore des structures de réflexion préétablies comme par exemple ce qui peut être fait dans le cadre d’un bilan annuel personnel ou pour la gestion du temps, ci-dessous.

Si vous devez faire un exposé, vous noterez vos étapes-clés par exemple, avec les idées à faire passer. Vous pouvez aussi numéroter les branches pour donner l’ordre de lecture. Généralement le MM se lit à partir de 2h sur le cadran.

Tony Buzan nous dit que « la véritable liberté mentale est la capacité à instaurer un ordre à partir du désordre. » C’est exactement ce que permettent les Idées-Forces-Clés ou mots-clés de base.

Bien entendu, chaque IFC peut être à son tour le centre d’un mind mapping nouveau. La pensée est infinie…

Dans un prochain article, nous parlerons des lois et principes du mind mapping.