Citations, réflexion, inspiration 20/2019
Cette semaine, je me suis plongé dans des lectures autour de l’intelligence émotionnelle. Cette thématique devient de plus en plus cruciale dans le management que je côtoie dans mes formations diverses.
Le leadership dans son évolution actuelle doit de plus en plus faire face aux changements et amener la performance dans l’entreprise. Cela ne peut se faire qu’avec un engagement important de tous les collaborateurs. Cet engagement est difficile à obtenir si le management n’est pas ouvert et capable de mobiliser ses équipes.
Daniel Goleman a bien montré dans diverses études que les entreprises qui échouent sont celles où le management est autoritaire, non ouvert aux critiques, non ouvert au initiatives, contrairement aux entreprises où tout est fait pour que le personnel soit impliqué dans la plupart des processus et décisions importantes.
Un management sans intelligence émotionnelle n’obtient pas l’engagement adéquat et cela se traduit sur de nombreux indicateurs RH (absentéisme, turnover, maladies).
Même chez les militaires où des études ont été faites, on constate que les officiers performants sont ceux qui ont cette ouverture aux hommes. Cela n’empêche pas la rigueur. En revanche, l’autoritarisme n’amène que de piètres performances.
L’intelligence émotionnelle commence avant tout par une meilleure connaissance de soi.
« Avant de diriger les autres, avant de pouvoir les aider, vous devez vous découvrir vous-même. » Joe Jaworsky
En effet, les compétences de base sont la conscience de soi, la capacité à reconnaître ses émotions et celles des autres.
Cela est vrai même en dehors de l’entreprise.
« Pour pouvoir aider les gens, il faut d’abord les comprendre… mais pour les comprendre, il faut d’abord se comprendre soi-même. Connais-toi toi-même, prépare-toi. Développe en toi la clarté, le courage et la sensibilité pour accomplir la bonne action, au bon endroit, au bon moment. Ensuite agis. » Dan Millman
Pour apprendre à se connaître, rien de tel que d’écouter les autres… mais là aussi l’écoute demande de l’empathie et donc de l’intelligence émotionnelle.
« La critique peut être désagréable, mais elle est nécessaire. Elle est comme la douleur pour le corps humain : elle attire l’attention sur ce qui ne va pas. » Winston Churchill
Ce qui joue le plus contre le manager et qui retombe ensuite sur ses collaborateurs, c’est le stress. Nous avons abordé cela dans un article précédent. Quand un stress élevé est présent, il n’y a plus de dialogue possible.
« Ce ne sont pas les grandes choses qui nous rendent fous, pas la perte d’un amour, mais le lacet de soulier qui casse au moment où on est le plus pressé. » Charles Bukowski
Et le quotidien ne manque pas de difficultés qui peuvent nous mettre dans les émotions et le stress.
« Quand le niveau de cortisol est élevé, les gens commettent plus d’erreurs, sont plus facilement distraits et éprouvent des difficultés de mémorisation. La pensée perd de sa cohérence et l’esprit éprouve des difficultés à gérer les informations qu’il reçoit. » Daniel Goleman
L’enjeu est donc pour le manager de ne pas tomber dans les émotions, de prendre le recul nécessaire pour entrer en relation avec ses collaborateurs et adopter de bons comportements de communication qui évitent de tomber dans les mécanismes de survie et de défense du stress.
Rien de tel que d’exprimer de la reconnaissance dès que possible.
« Ressentir de la gratitude et ne pas l’exprimer, c’est comme emballer un cadeau et ne pas le donner. » William Arthur Ward
Bonne semaine !
Exprimez-vous donc dans les commentaires et avec vos collaborateurs !
Bibliographie :
- L’intelligence émotionnelle Tome 2. Daniel Goleman, J'ai Lu 1999